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Problème d'hyper-activité de mon enfant adolescent autiste : dois-je utiliser de la Ritaline ?

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Pardonnez-moi si c’est inapproprié, mais en lisant cela ma réaction est une interrogation :
“Où est le problème exactement ?”.
(Ce n’est pas décrit suffisamment précisément, du moins pour moi ; or quand la nature d’un problème n’est pas assez compréhensible ou perceptible, il est évidemment difficile de l’analyser pour chercher des solutions.)

Cet enfant est hyperactif, et il dort très peu : bon, c’est une donnée, un paramètre, un fait.
Maintenant, supposons (juste pour voir ce que cela donne), l’hypothèse selon laquelle on ne voudrait pas (ou on ne pourrait pas) changer ce paramètre, qui serait “non-modifiable”. Un peu comme une montagne.

Alors l’approche serait de chercher à s’y adapter, ou à “contourner le problème”.
Notons que, pour cet enfant, cette situation ne semble pas être un problème.
(Ou du moins, ce n’est pas dit dans le message, à part le fait qu’il “brûle beaucoup d’énergie”, ce qui n’apparaît pas comme un problème flagrant. De plus, il semble qu’il dorme 6 h par nuit, ce qui paraît décent (?).)

Dans ce cas, la situation qui apparaît, c’est d’abord le fait que sa mère (ou d’autres personnes) ne peuvent pas dormir. Ce qui est assurément un gros problème.

Donc, ne serait pas intéressant d’essayer une approche du type :
– “le problème c’est que la mère ne peut pas dormir”,
plutôt que du type :
– “le problème c’est l’enfant qui ne dort pas”,
et cela, au moins juste pour voir ce que ça donne ?

Par exemple, pourquoi est-ce que la mère ne peut pas dormir ?
Bruit ? Anxiété ? Peur qu’il se fasse mal, qu’il casse quelque chose ?
Ou peut-être qu’il n’insiste pour qu’elle s’occupe de lui à toute heure du jour et de la nuit ?

En fonction de ces informations, il y aurait peut-être moyen d’aborder la situation autrement, en permettant à la mère de dormir (ce qui, a priori, est le problème principal, et c’est bien logique et légitime qu’elle puisse dormir, indépendamment de toute autre considération ou raisonnement).

Sauf bien sûr si cette situation d’hyperactivité pose un vrai problème pour cet enfant (pour sa santé, pour son psychisme, je ne sais pas…).

Je n’ai pas d’enfant, mais si c’était le cas, j’imagine que bien sûr je commencerais par essayer de faire en sorte qu’il soit plus calme :
– en commençant par l’activité physique (mais dans le cas exposé ici, visiblement cela ne suffit pas),
– avec l’alimentation (nourriture saine et naturelle, sans aucune substance qui pourrait exciter ou perturber),
– et en créant un cadre de vie harmonieux, sans désordre et sans sources d’excitation. (Pourquoi pas, même, rajouter de la musique “zen”, des vidéos ou lumières apaisantes, et même des senteurs ayant le même effet ?)

Déjà tout cela devrait aider beaucoup. Ce sont les conditions de base, je crois.
A mon avis, si elles ne sont pas présentes, il est difficile de raisonner ou de faire des “expériences”, de chercher des solutions.

Et ensuite, si ces conditions de base ne suffisent pas, je m’arrangerais pour dormir dans une pièce suffisamment bien isolée, tout en m’assurant que mon enfant ne puisse pas se faire mal, s’échapper, ou être victime (ou auteur) d’un problème pendant que je dors.

Après tout, s’il a envie ou besoin de se dépenser physiquement, pourquoi pas (surtout à cet âge), pourvu que ce ne soit pas nocif pour lui, et pourvu que je puisse au moins dormir.

Parfois on doit se donner la priorité (en tant parent ou que personne adulte), même si a priori cela peut donner l’impression de négliger son enfant. Comme par exemple avec l’obligation de commencer par soi-même pour mettre un masque à oxygène en avion, avant de s’occuper de son enfant.

J’achèterais aussi une machine de type “vélo d’appartement” ou machine “elliptique” si l’enfant est suffisamment motivé pour s’en servir.
(Et s’il aime regarder des vidéos par exemple, je ferais un système qui n’afficherait l’écran vidéo que s’il pédale ou court sur la machine (cela ne semble pas très difficile à faire), ainsi ça le fatiguera, ou au moins ça l’obligera à se utiliser la machine, ce qui n’est pas forcément évident pour un enfant autiste.)

Et puis ce n’est pas très compliqué de rendre “non-dangereux” une pièce ou un appartement : c’est juste une question d’organisation, de “bricolage”, et d’ajouts de serrures sur les placards et armoires, et si besoin sur les fenêtres et la porte d’entrée.

Obliger un enfant à passer 8 heures dans un appartement complètement fermé, la nuit, ça ne me semble pas abusif.

Et toutes les choses fragiles ou précieuses, on les met dans une pièce fermée à clé (par exemple, la salle de séjour).
Et on ferme la porte de la cuisine à clé la nuit.
Une porte d’appartement qui se ferme à clé de l’intérieur, c’est possible. Etc. etc.
Il y a mille façons et petites astuces pour moins se pourrir l’existence.
C’est une question d’adaptations.

Enfin… ce sont juste quelques réflexions, à partir du peu que je devine de ce message (et j’ai déjà vu cet enfant une fois, il y a 5 ans)

Qu’en pensez-vous?

Concernant la Ritaline, je n’ai aucune idée, car je commencerais par une approche radicalement différente, comme j’ai tenté de l’exposer ci-dessus.

Mais si d’autres utilisateurs ici ont des suggestions sur la Ritaline, ou d’autres conseils ou avis à propos de ce problème, espérons qu’ils accepteront d’écrire une réponse.

(Il est aussi possible de commenter la question, et de commenter les réponses, pour préciser des détails.)

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