(ajouter objectifs détaillés par section par section)
Un objectif prioritaire : la désinstitutionnalisation
Les choses sont simples et claires à ce sujet ; voici notre “A-B-C de la désinstitutionnalisation” :
A- Toutes les personnes ont le droit à la même liberté de choix et notamment celui du lieu de vie et celui des personnes fréquentées, et ce droit doit être mis en oeuvre concrètement sans tergiversations ni feintes.
B- La ségrégation, l’éloignement, la concentration et l’internement des personnes sont inadmissibles et c’est non-négociable (à l’exception des prisons ou des rares cas de dangerosité réelle et prouvée).
C- Ce sont les services qui doivent aller vers la personne là où elle vit (en liberté comme les autres), et non la personne qui doit aller vivre là où cela arrange les services.
Les entreprises du secteur médico-social doivent se réorganiser pour fournir tous leurs services hors de leurs murs (sauf pour ceux ne durant que quelques heures par semaine si l’établissement est situé dans la cité), et les locaux devenus inoccupés doivent être convertis pour d’autres usages.
(Si certains services peuvent nécessiter l’usage de bâtiments pour leur administration ou pour recevoir ponctuellement les personnes handicapées pour des soins impossibles à faire à domicile, ces lieux ne peuvent en aucun cas leur servir de domicile ou les héberger, sauf bien sûr pour le cas des personnes sans abri et si tel est leur souhait.)
“Naître ou ne pas naître” : Notre combat vital contre l’eugénisme
La vision défectologique de l’autisme prônée par la quasi-totalité des parties prenantes (et notamment par celles qui gagnent plus d’argent en présentant l’autisme comme une calamité) nuit au bonheur des autistes et favorise le suicide ; permet l’exclusion, la ségrégation, la concentration, l’exploitation discrète, la privation de libertés et la violation des principes moraux humains les plus évidents (en commençant pas l’équité).
Mais il y a encore pire : ce cauchemar amène le public à se représenter les autistes comme des personnes qui souffrent à cause de leur autisme (alors que nous pouvons démontrer que sans l’intervention des Troubles du Non-Autisme il n’y a quasiment plus de problèmes), et tout ce système (qui repose sur une approche médicale alors qu’elle devrait être sociale) fait que presque tout le monde voit l’autisme comme une maladie (alors qu’il n’y a rien de malsain dans le fait de ne pas être adapté à une société malade), ce qui dès lors amène “logiquement” (par une cascade de non-sens et d’erreurs) la société à envisager de s’opposer à la naissance de personnes autistes (grâce aux “avancées de la recherche”), ce qui n’est rien d’autre que de l’eugénisme, ou le génocide programmé d’une catégorie de personnes.
Ceci existe déjà pour les personnes trisomiques, hélas : progressivement, la France “éradique la trisomie en éradiquant les trisomiques”, dans l’indifférence générale, alors que les particularités de ces personnes ne le justifient en rien.
Les leçons de l’Histoire sont bien vite oubliées, l’innommable est déjà de retour.
Le droit de vivre de notre catégorie de personnes commence par son droit de naître.
Dans le mortellement stupide combat de l’homo sapiens contre la Nature, notre camp est – nativement – celui de la Nature.
C’est celui qui finira par vaincre l’aberration, et nous y contribuerons de toutes nos forces.
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